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La peinture moderne

Thématique n° 17

La peinture moderne - Tome 3 Le Fauvisme

Henri Matisse (1869-1954) : « Quand je mets un vert, ça ne veut pas dire de l’herbe. Quand je mets un bleu, ça ne veut pas dire du ciel. Il fallait sortir de l’imitation, même celle de la lumière. »

Comment peindre après les impressionnistes, lesquels s’étaient écartés de la représentation réaliste du monde, portant la peinture moderne jusqu’aux débuts de l’abstraction ; comment peindre après Vincent van Gogh (1853-1890) – qui, héroïque, s’était perdu au cours de cette vertigineuse aventure chromatique que l’on sait ?

Eh bien, sur les traces de Claude Monet (1840-1926) et du peintre des Iris et des Tournesols, sont arrivés de jeunes artistes bien décidés à relever le défi : portant la couleur (directement sortie du tube) à des degrés d’intensité qui n’avaient encore jamais été expérimentés ; ni, surtout, théorisés et assumés…

Cette révolution picturale s’est produite au Salon d’Automne de 1905, au Grand Palais, à Paris : des peintres emmenés par Matisse et Derain, confiant à la couleur le soin d’exprimer la forme sans passer par l’étape préalable du dessin, se sont exposés – constituant ce mouvement déterminant que l’on a appelé le fauvisme…

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